En 2011, alors que le mandat de Didier Lombart arrivera à son terme, Stéphane Richard devrait devenir président-directeur général du groupe.
Dans l'archipel, il a été accueilli par la nouvelle de la décision de l'Autorité de la Concurrence de sanctionner financièrement France Télécom, à hauteur de 63 millions d'euros, pour avoir dans les départements d'Outre-mer «freiné abusivement le développement de la concurrence locale».
Stéphane Richard conteste cette sanction : «Sur le fond : les notifications de griefs, nous les contestons. Quant au montant, il nous semble totalement démesuré par rapport aux faits qui nous sont reprochés et à la taille de nos activités ici (...) Si on regarde la situation du marché en cet instant, l'intensité concurrentielle et la façon dont elle est répercutée sur les consommateurs guadeloupéens me semblent en tous points comparables à ce qui se passe en métropole. Quant aux prix pratiqués, il n'y a aucune différence entre les prix des mobiles ici et là-bas».
En outre, le directeur général adjoint de France Télécom dénonce le fait que la somme demandée ne bénéficie en rien aux guadeloupéens : «je pense qu'elle aurait été plus utile si on avait pu l'investir dans l'économie locale, par exemple en améliorant nos réseaux ou nos offres».
Par ailleurs, au regard du numéro deux de l'opérateur, il y a prescription puisque les faits sont antérieurs à 2004 et les griefs n'ont plus lieu d'être depuis quatre ans ; la situation aurait été réglée entre temps.
France Télécom fera appel de la décision de l'Autorité de la Concurrence.