Le CSA a été saisi au sujet du traitement accordé par Martinique La 1ère à la conférence de presse organisée par un député à Fort-de-France le 9 juillet dernier.
Il a rappelé à cette occasion que l'organisation de conférences de presse par des responsables politiques n'impliquait pas que les organes de presse conviés à y assister soient tenus d'en rendre compte. Ce choix relève en effet de leur liberté éditoriale.
Dans la mesure où, à l'instar d'autres partis politiques nationaux, la formation politique à laquelle appartient le député qui l’a saisi ne peut se prévaloir d'un ancrage significatif dans ces territoires, le Conseil a estimé que Martinique La 1ère n'avait pas, en l'espèce, manqué à ses obligations.