Le coup d’envoi du 9e Festival international du film documentaire océanien a été donné mercredi matin à Papeete par une conférence de presse.
Officiellement la neuvième édition se déroulera du 6 au 12 février. Cependant de nombreux professionnels sont déjà sur place dans le cadre de la préparation du festival. Celui-ci présentera 17 films en compétition et 19 hors compétitiondans l’enceinte de la Maison de la Culture de Papeete.
Cette année, le jury est présidé par le producteur et réalisateur français Elie Chouraqui. Il comprend onze membres dont des personnalités internationales comme Marie Claude
Tjibaou(Nouvelle Calédonie), présidente du Centre culturel Tjibaou, Stuart Menzies (Australie), responsable des programmes sur ABC2 Australie, Rick Blangiardi(Hawaii), directeur
général de la chaîne d’information « Hawaii News Now », Jacob Luamanuvae (Samoa), spécialiste des effets spéciaux en 3D, Pierre Ollivier (Polynésie française),
délégué général du FIFO de 2004 à 2011 et Thomas Grenon (France), directeur du Museum d’histoire naturelle de Paris.
Le FIFO, ce n’est pas seulement des films documentaires. C’est également les 4e Rencontres numériques avec cette année une formule renouvelée, le 6e Colloque des télévisions
océaniennes, qui rassemble de nombreux réalisateurs de la région en partenariat avec France Télévisions, et des sessions gratuites de formation de professionnels et d’amateurs (initiation et
perfectionnement à la prise de vue, à l’écriture de scénario et au montage audiovisuel). Sans compter le festival « off » qui compte une notoriété croissante, avec,
notamment, la Nuit du court-métrage océanien et la Nuit spéciale Festival de Cabourg.
A l’heure des bouleversements numériques mondiaux, le FIFO a non seulement l’ambition de participer à la réflexion globale sur ces aspects, mais aussi d’être au cœur de l’évolution du marché de l’audiovisuel en Océanie.
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