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Dans les pas d’une intrépide héroïne, tour à tour militante révolutionnaire, espionne et résistante, une saga romanesque qui épouse les grands combats du milieu du XXe siècle, de la guerre civile espagnole au Berlin-Est de la guerre froide.
Rien ne destinait Amelia Garayoa, fille de la bonne société madrilène, à rompre avec le destin qui lui était promis. Militante révolutionnaire, espionne et résistante, l’héroïne de Dis-moi qui je suis n'hésite pas à se dresser contre les dictatures du XXe siècle. C’est l’appétit de vivre contre le carcan des convenances qui anime en premier lieu cette fougueuse jeune femme, endossée par la lumineuse Irene Escolar (Un otoño sin Berlín, Compétition officielle). Souvent intrépide, toujours ambivalente mais jamais résignée, Amelia doit aussi assumer malgré elle des choix cruciaux imposés par la grande histoire. Loin d’imiter un traditionnel biopic, cette fresque revisite avec justesse des époques qui n’ont pas fini de nous parler. Et rappelle, sans condescendance, que l’histoire n’a jamais cessé de s’écrire au féminin. Une série de neuf épisodes tirée du roman à succès de l’ancienne journaliste espagnole Julia Navarro, publié en 2010, qui sonne comme une ode à la liberté.
Les trois premiers épisodes :
Épisode 1 : 1934. Fille de la bourgeoisie madrilène, Amelia Garayoa apparaît tiraillée entre les exigences de son milieu et ses convictions progressistes. Pressée par son père, un industriel menacé de faillite, elle épouse un riche héritier. De cette union naît un fils. En pleines convulsions de la République espagnole, le désir d’engagement de la jeune femme lui fait rencontrer Pierre, journaliste communiste dont elle tombe amoureuse. La vie d’Amelia bascule lorsqu’elle décide de le suivre en Argentine.
Épisode 2 : Installés depuis deux ans à Buenos Aires, Amelia et Pierre se lient d’amitié avec la diva italienne Carla Alessandrini et son entourage. Grâce à cet entregent, le couple ouvre une librairie. Pierre mène sous couverture des activités de renseignement pour le compte de l’Union soviétique, ce qu’Amelia découvre fortuitement. Au bord de la rupture, le couple sauve les apparences pour la cause. Pierre est convoqué à Moscou et Amelia le suit une fois encore.
Épisode 3 : Hébergés chez des proches à Moscou, Amelia et Pierre ressentent rapidement l’ambiance de suspicions et de purges qui règne dans l’URSS de Staline. Surveillé de près en raison de ses liens avec un ancien contact accusé de trahison, Pierre est arrêté par la police politique, puis emprisonné et torturé. Désemparée, Amelia reçoit la nouvelle de sa détention. La tenue d’un Congrès international lui fournit l’occasion d’alerter Albert, un journaliste britannique qu’elle a connu à Madrid.
Sur arte.tv du 7/04 au 30/09/23