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En prenant le contrôle d'Antenne Réunion, le Groupe Cirano a pour ambition de devenir « le premier groupe audiovisuel privé de l’Outre-Mer ». À travers sa filiale Cirano Médias, le groupe détient 67,68 % du capital de la société Antenne Réunion Télévision.
M. Nassir GOULAMALY va conserver « une participation dans la société et poursuivra son engagement auprès de la chaîne en tant que Président du Conseil d’Administration d’Antenne Réunion Télévision ».
En outre, Mme Mayia LE TEXIER intègre la holding du Groupe Cirano en tant que Directrice Générale Adjointe Déléguée au Pôle Télévision.
Pour que le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) puisse valider le rachat d'Antenne Réunion, le Groupe Cirano a dû s’engager à respecter les points suivants :
- Le groupe devra dans des conditions « transparentes, objectives et non discriminatoires », accepter « toute demande destinée à assurer, au sein des écrans publicitaires d'Antenne Réunion, la promotion d'un service de radio ou d'un service de télévision diffusé à La Réunion ».
- En outre, le groupe n'aura pas recours, pour la commercialisation des espaces publicitaires d'Antenne Réunion, à une régie qui « serait commune avec des radios qu'il contrôle [...] ou des radios éditées par une association présidée par l'un des actionnaires du groupe et qui seraient diffusées à La Réunion ».
- Enfin, le groupe s'engage à ne pratiquer « aucune forme de couplage publicitaire, de subordination, d'avantage ou de contrepartie entre la commercialisation des espaces publicitaires d'Antenne Réunion et de ceux des radios qu'il contrôle ainsi que des radios éditées par une association présidée par l'un des principaux actionnaires du groupe et qui sont diffusées à La Réunion ».
En outre, certains engagements pris par le groupe Cirano sont de nature à renforcer la garantie du pluralisme et l'intérêt pour le public. Il en va ainsi des engagements consistant à :
- consacrer chaque semaine au moins 21h à des émissions locales en première diffusion, contre 12 en moyenne hebdomadaire actuellement, dont au moins 10h à l'information locale ;
- substituer à l'un des trois journaux quotidiens d'information actuellement prévus par la convention du service un magazine mensuel d'investigation consacré à l'information locale, d'une durée minimale de 52 min ;
- augmenter la durée quotidienne minimale du programme de 14 à 17h.