Un rapport publié aujourd'hui par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) « estime peu probable que le déploiement de la 5G dans la bande de fréquences 3,5 GHz présente de nouveaux risques pour la santé. Pour la bande de fréquences 26 GHz, les données ne sont, à l’heure actuelle, pas suffisantes pour conclure à l’existence ou non d’effets sanitaires ».
À noter que la bande de fréquence 26 GHz « se différencie des autres bandes de fréquences par une profondeur de pénétration des ondes dans le corps beaucoup plus faible, de l’ordre du millimètre, exposant des couches superficielles de la peau ou de l'œil. Les simulations disponibles laissent présager des niveaux d’exposition faibles ».
Concernant les bandes de fréquences déjà utilisées par les opérateurs de téléphonie mobile depuis plusieurs années (700 MHz à 2,1 GHz), l'Anses estime que « la situation en matière de lien entre expositions aux radiofréquences et effets sanitaires pour les fréquences d’intérêt pour le déploiement de la 5G est, en l'état des connaissances, comparable aux bandes utilisées pour les générations précédentes ».
De plus, ce nouveau rapport invite à renforcer encore les efforts de recherche, en particulier sur les effets de la 5G dans les bandes de fréquences non encore ouvertes (26 GHz et autres ondes dîtes « millimétriques »).