Ceci est le résumer de l'avis de l'Autorité de la concurrence portant sur l’analyse des marchés de gros de la terminaison d’appel voix sur les réseaux mobiles en métropole et Outre-Mer pour la période 2014-2016
Les opérateurs métropolitains ont intégrés les appels vers l'Outre-Mer
L’Autorité de la concurrence note, à l’instar de l’ARCEP, que la plupart des opérateurs métropolitains ont d’ores et déjà inclus les appels vers les mobiles d’Outre-Mer dans certaines de leurs offres d’abondance voix.
L'evolution des marchés en détail
En outre-mer, il peut être noté que, contrairement à la métropole, les composantes
d’abondance pour la voix sont apparues à la fois dans les forfaits non-bloqués et les forfaits bloqués. Ainsi, fin 2012, 60% et 43% des forfaits bloqués comprennent une composante d’abondance respectivement dans les zones Antilles-Guyane et Réunion-Mayotte, contre seulement 18 % en métropole. Ces proportions s’élèvent respectivement à 77% et 70% pour les forfaits non-bloqués, contre 50% en métropole.
De plus, la baisse des tarifs des terminaisons d’appel des opérateurs mobiles métropolitains a également permis aux opérateurs ultramarins des deux zones de proposer les premières composantes d’abondance vers les mobiles métropolitains dans le cadre de certains forfaits haut de gamme. A l’instar de l’ARCEP, l’Autorité observe par ailleurs une extension progressive des plages horaires sur lesquelles l’abondance s’applique (passage d’une abondance limitée au soir ou au weekend, vers une abondance 24h/24 dans 40% des offres d’abondance aux Antilles-Guyane et à La Réunion-Mayotte), et la disparition de plus en plus marquée des offres d’abondance vers un nombre restreint de numéros.